J'écoute un disque de blues ... et c'est d'la balle bébé

si l'harmonica blues t'intéresse il y a quelques biographies sur le forum ou sur le site. Et puis un sujet plus général ici : https://bluesland.forumactif.com/les-styles-du-blues-f43/l-harmonica-blues-t2748.htm

Ah oui, PriceMinister, peut être ; mais après 2 déconvenues successives, je n'y vais plus par là-bas

J'ai ecouté un Instant Live cet après-midi en degustant une bière au soleil ,çà faisait longtemps...punaise que c'est bon



Disc: 1
1. You Don't Love Me
2. Ain't Wastin' Time No More
3. Statesboro Blues
4. Rockin' Horse
5. Desdemona
6. Don't Keep Me Wonderin'
7. Black Hearted Woman

Disc: 2
1. Patchwork Quilt
2. Melissa
3. Midnight Rider
4. Good Morning Little Schoolgirl
5. High Cost of Low Living

Disc: 3
1. Mountain Jam
2. Layla


Une des meilleure version de Layla

En boucle, ce p'tit bijou de blues en ballades swinguantes

une petite merveille instrumentale ce truc ! enregistré en 1967 avec notamment Herb Ellis ce disque est absolument inclassable tellement les influences divers, soul, funk, voire jazz s'y croisent et entrecroisent.
Il me semble bien que c'est quelqu'un du forum qui m'a fait découvrir cet album et je le conseillerais volontiers à qui n'est pas rebuté par un album totalement instrumental

pg a écrit:Ah oui, PriceMinister, peut être ; mais après 2 déconvenues successives, je n'y vais plus par là-bas

Jamais u de souci personnellement.
Comme sur amazon tous dépends du sérieux des vendeurs


a+

Vraiment terrible ce disque-là :



Tout un paquet de petite perles par ce guitariste méconnu dans la bonne lignée de New-Orleans.
Et quelle voix !

Un superbe album de Peter Green où tout son talent éclate sur scène. Vraiment une perle que ce disque là.

il date de quelle année ce disque devil's slide ?

Il est millésimé 1998.

Ce CD n'est vraiment pas si mal :



Super jeu d'harmo, album bien construit, belle voix, que demander de plus ?

Eldoro et Jungle en ont déjà parlé qq part, et perso je plussoie, c'est vraiment un superbe album!
A mon avis, bien au-dessus du 'Blues reference': 'Everything gonna be alright' des deux mêmes compères...

Je sais pas trop si cela vient du fait que la guitare de Buddy Guy ait été branchée sur un ampli Leslie , mais je lui trouve un son particulièrement géant! Et puis Junior Wells mène la danse de façon magistrale. Il est absolument renversant là-dessus, tant vocalement qu’instrumentalement !

pour ceux qui aiment le bon slide couplé avec un bel organe vocal ; primé en 2009 comme best opus

http://www.amazon.com/Baby-Please-Date-Elmore-James/dp/B002LSPV3U/ref=pd_sim_m_51

PHILIPP a écrit:pour ceux qui aiment le bon slide couplé avec un bel organe vocal ; primé en 2009 comme best opus

http://www.amazon.com/Baby-Please-Date-Elmore-James/dp/B002LSPV3U/ref=pd_sim_m_51

tout à fait d'accord avec toi Phillipp
Je pense que son premier opus, a toute sa place sur cette page également !
Mon "préféré" car mieux produit.

Perso, j'ai acheté les deux.

Jouissif



http://www.deezer.com/fr/music/elmore-james-jr#music/elmore-james-jr/daddy-gave-me-the-blues-172695

Memphis Slim & Buddy Guy – Southside Reunion

A l'écoute ici:
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http://www.musicme.com/#/Buddy-Guy/albums/Southside-Reunion-0602498227435.html
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Je vais pas faire mon malin, je viens de le découvrir en cherchant une vidéo...
Et comme je ne suis pas très prolixe, je vous donne la chronique trouvée sur ce site:
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http://www.docteurblues.com/wordpress/?p=98
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« Southside Reunion » est constitué de 10 plages (2 titres ont été rajoutés par rapport à l’original), l’enregistrement a été effectué les 24 et 25 septembre 1970, la prise de son confiée à G. Delassus. Memphis et Buddy sont formidablement accompagnés par Junior Wells à l’harmonica, Phil Guy pour la guitare rythmique, Ernest Johnson à la basse, Roosevelt Shaw aux baguettes, AC Reed (qui lui aussi vient de nous quitter) et Jimmy Conley forment la section cuivre, en l’occurrence la section Sax. Tous les morceaux sont signés Peter Chatman, alias Memphis Slim, sauf « Rolling & Tumbling » et un titre de Leroy Carr « How long blues. »

On entre rapidement dans le vif du sujet avec « When Buddy comes on » quel punch !!! Memphis et Buddy se saluent tour à tour, s’invectivent. Quelle pêche entre les solos de guitare et de piano, dans un registre très fiftie.
Le troisième morceau « Good time Charlie » est un hommage à Charles Brown pendant lequel Junior Wells et les deux sax font preuve tour à tour d’une grande virtuosité.
« You called me at last » est le titre le plus long il s’agit ici d’un blues lent entrecoupé par des solos tranchants de guitare et le ton lancinant de la section rythmique.
« You’re the one » est présent deux fois sur le CD, puisqu’une version alternate a été rajoutée en bonus.
La version de Rolling & Tumbling est l’une des plus lente que je connaisse, avec la basse d’Ernest Johnson qui assure un groove exceptionnel et les baguettes de Shaw au bruitage.
Enfin le « Honky Château » (nom donné au studio d’Herouville de feu Michel Magne, par certains musiciens américains) n’est pas oublié puisqu’il est l’objet d’un boogie infernal.

Vraiment un album incontournable ! 14 Juillet oblige !!!


PS: Je rajoute la critique de DragonJazz...

Ce compact est une réédition du premier volume de la collection française House Of The Blues initialement éditée par Barclay, collection facilement reconnaissable à ses pochettes illustrées par les jolis dessins de Jean Vern.
Alors que Peter Chapman (alias Memphis Slim) vit à Paris depuis 1962 où il s'est imposé comme l'ambassadeur du Blues américain, Buddy Guy et Junior Wells sont engagés par les Rolling Stones pour ouvrir leurs concerts en Europe pendant la tournée de 1970 (époque Get Yer Ya-Ya's Out!). Profitant de leur passage au Palais des Sports à Paris le soir du 24 septembre (avec Eric Clapton en invité), deux sessions d'enregistrement sont organisées pour Barclay au « Honky Château » d'Hérouville (près de Pontoise) le 24 dans l'après-midi et la journée du 25.
Memphis Slim y attend ses compatriotes au piano. Buddy Guy est venu avec sa guitare et Junior Wells avec son harmonica. La section rythmique se compose du frère de Buddy, Philip Guy, à la guitare, de Ernest Johnson à la basse et de Roosevelt Shaw à la batterie. Deux saxophonistes, A. C. Reed et Jimmy Conley, complètent l'orchestre mais en n'intervenant que discrètement.
Le premier titre When Buddy Comes To Town donne tout de suite le ton : ça rocke et ça swingue. Slim, heureux de se retrouver après si longtemps en bonne compagnie et dans une atmosphère qui lui rappelle ses origines, fait rouler ses basses comme le tonnerre et chante avec sa voix puissante au timbre profond si caractéristique. Buddy partage les vocaux et met le feu avec des solos concis et précis tandis que l'harmonica amplifié se taille une place de choix au dessus de la mêlée.

A part les reprises du Rolling and Tumbling de Muddy Waters et du How Long Blues de Leroy Carr, le répertoire ne comprend que des compositions de Memphis Slim que plus jamais il ne rejouera avec autant de ferveur et d'enthousiasme. Le Boogie improvisé intitulé Jamming At The Castle (ajouté sur le CD en bonus) qui conclut la seconde session témoigne de l'ambiance fantastique qui devait régner ce jour là dans les studios construits par Michel Magne au coeur de ce château du dix-huitième siècle. Le Digipack reprend la pochette du LP et contient un livret avec les textes originaux augmentés de notes récentes et de photographies. Deux titres issus des mêmes sessions ont été rajoutés en bonus et le tout a été soigneusement remastérisé.

Southside Reunion est un album quasiment indispensable à tout amateur de Chicago Blues alliant guitare électrique et piano et interprété dans le style des années 50. Mieux vaut se jeter dessus avant qu'il ne devienne à nouveau introuvable.

D'autre CD dans cette colection ici:
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http://www.bluesmagazine.net/C_Disques_chroniques/Artistes%20Divers/Maison%20de%20blues.htm
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mosquito69 a écrit:

Et comme je ne suis pas très prolixe, je vous donne la chronique trouvée sur ce site:

AC Reed (qui lui aussi vient de nous quitter) et Jimmy Conley forment la section cuivre, en l’occurrence la section Sax.

Je viens d'apprendre tout récemment que les saxophones ne font pas parties des cuivres alors je sors ma science.

Old_Debris a écrit:

mosquito69 a écrit:

Et comme je ne suis pas très prolixe, je vous donne la chronique trouvée sur ce site:

AC Reed (qui lui aussi vient de nous quitter) et Jimmy Conley forment la section cuivre, en l’occurrence la section Sax.

Je viens d'apprendre tout récemment que les saxophones ne font pas parties des cuivres alors je sors ma science.

Vla.. aute chose !

Tu as appris ça où ? cela m'intrigue.

Là par exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cuivre_%28musique%29

oui le sax est un instrument à anche

Why not, je me coucherais moins idiot ce soir.

J'ai ressorti cette sorte de relique :



Une bonne vingtaine de "tubes" des frères Hicks là-dedans, géorgiens de leur état, Robert aka "Barbecue Bob" étant le plus connu des 2. Tous 2 chantent et s'accompagnent à la 12 cordes. Parfois en duo.
Vraiment très avancé pour l'époque (1927-1930), et avec une excellente remastérisation made in UK, ça vaut le détour !


Pour la petite histoire, Bob eut un succès rapide (et mérité) en 1927, il en profita plutôt (trop), mena la grande vie pendant quelque temps mais ne put atteindre ses 30 ans, mort d'une pneumonie en 1931.
Son frère (ainé de 2 ans) ne s'en remit pas et mourut alcoolique dans la misère la plus totale une dizaine d'années plus tard.
Le succès n'est donc pas (toujours) garant de belle et longue vie, hein

Une tuerie celui là : SUPERBE

Oui c'est fiston de Johnny Otis, j'écoutais ça il y a déjà une paire d'années, c'était un gamin prometteur, un genre de jeune prodige, mais il a assez vite disparut.

Old_Debris a écrit:Oui c'est fiston de Johnny Otis, j'écoutais ça il y a déjà une paire d'années, c'était un gamin prometteur, un genre de jeune prodige, mais il a assez vite disparut.

Oui , il a fait quelques album se rapprochant de plus en plus de la soul, il me semble qu'il a eu des ennuis de santé qui l' ont éloignés des studios.
Quand il fait du blues çà l' fait :

Pas besoin de commenter ce joyau chicaguesque ; le titre & la pocket parlent d'elles-mêmes